Abandonner le reflex pour de l'hybride ?

Grand Dieu. Si on avait dit aux anciens qu’en 2016 un nouveau débat suivrait celui de l’argentique/numérique, ils ne l’auraient surement pas cru.

 

 

Oui, je dis « aux anciens » car à 24 ans, je ne peut pas dire avoir vraiment « connu » (entendez utiliser) l’argentique. Bien que j’ai utilisé nombreux appareils à pellicule et plusieurs chambres photographiques au travers des différents studio de photo où j’ai travaillé, c’est tout de même la souplesse du numérique qui est privilégiée.

Pour la petite histoire, je suis à la base un Nikoniste pur et dur. Fervent défenseur de la marque, j’ai utilisé des boitiers de Nikon chaque jour pendant environ 6 ans, jusqu’à ce jour fatidique, jusqu’à la journée de trop.

Durant l’été 2012 j’ai découvert le Fujifilm x100. Une belle bête qui avait un certains look. Vous savez, ce genre de « gueule » comme on cherche quand on photographie un portrait. Et bien ce Fuji l’avait. Bien loin des courbes noirs de mes gros reflex. Le hasard faisant bien les choses, l’un de mes boitiers Nikon flambant neuf (5 mois !) a connu quelques problèmes. J’entends par là que pour un boitier n’ayant jamais connu le moindre choc, les molettes de celui-ci.. Se sont fait la malle. D’un coup, comme ça, pendant un mariage. Je ne vous expliquais pas comment j’ai été dans la m*rde à ce moment là. J’ai donc découvert le SAV de Nikon qui n’a pas DU TOUT été à la hauteur de mes attentes.

Après un mois de bataille entre le revendeur et le constructeur pour savoir qui allait prendre en charge et envoyer l’appareil, j’ai du l’envoyer À MES FRAIS pour attendre encore un mois afin de recevoir un appareil dont les molettes ont simplement été.. collées. Et qui sont retombées quelques jours après. Ça en plus du fait que définitivement, un reflex c’est quand même bien lourd, surtout avec le sac, et les objectifs, j’en avais déjà un peu ras le bol et le SAV n’a été que la goutte d’eau qui m’a fait débordé.

 

Sur un coup de tête, j’ai donc acheté un Fujifilm x100s.

 

 

Au départ, clairement, je l’ai détesté et je continuais d’utiliser mon Nikon. Le viseur numérique était vraiment trop dérangeant au premier abord, l’autonomie clairement moins bonne, et je n’avais plus ce fameux 10-24 que j’utilisais en permanence avec mon reflex.

Toutefois, au bout d’environ quoi.. 1 mois ? j’ai succombé au charme et à la qualité de Fujifilm. Sa légèreté, sa compacité, sa qualité d’image et sa putain de belle gueule m’ont définitivement charmé et à partir de là, mes Nikon sont restés sur une étagère pendant 5 mois avant que je ne vende tout sur ma page Facebook. D’un coup. D’ailleurs, quand je vois à quelle vitesse tout est partis via ma page photo (5 objectifs, 2 boitiers, 2 grips, 7 batteries, sangle, flash, accessoires etc, le tout a disparu en a peine une semaine !)

C’est durant les émeutes de Nantes du 22 février 2014 (Album à voir ici) que j’ai définitivement craqué. C’est d’ailleurs ce soir là que j’ai tout mis à vendre. Pour le coup j’ai tenté le diable. Je savais que l’autofocus du x100s n’était pas aussi rapide que celui d’un reflex, encore moins celui des haut de gamme que j’avais. Mais j’ai quand même voulu faire mentir (ou faire chier, à voir) tous les détracteurs de la marque qui disaient que « non, ce n’est pas un bon appareil pour le reportage il est trop lent ceci cela ».

 

 

Armée de mon petit boitier, j’ai donc traversé rues et lacrymogènes, escaladés des palissades, des palettes en feu, évité les matraques et les bouteilles volantes, pour n’avoir au final qu’un seul regret : J’ai raté une image en contre jour. L’AF a patiné complet et n’a pas réussi à se faire sur le gars. Pour vous refaire la scène, le soleil brillait au loin derrière une barricade de 2m de haut. Quelques individus étaient à genoux en haut de celle-ci, et un homme c’est levé en brandissant le point en l’air. Le contre jour était parfait, et je regrette encore d’avoir raté cette photo. Mais bon, ça arrive à tout le monde. Pour voir quelques photos prises au x100s, il y a deux albums. Celui du 22 février 2014 ici même, et celui du 22 novembre 2014 ici.

 

 

Après ça, j’ai emmené mon x100s au Hellfest pour ma première année à ce moment là (en 2014) comme photographe officiel, puis dans de nombreuses autres manifestations et émeutes. J’ai réalisé plusieurs séries avec et tout c’est toujours très bien passé. Finalement, je m’en suis séparé pour raison financière afin d’acheter un X-T1 avec un 35mm f/1.4. J’ai toujours regretté cette perte, mais n’avoir QUE un x100s avec son 23mm f/2 pouvait souvent me dérangé. Surtout que ne faisant que du reportage, je travail souvent en basse lumière (nuit, concert..) et un f2 ce n’est définitivement pas assez, tout comme un 35mm est parfois un peu cours. (Pour voir l’album du Hellfest 2014 pris au x100s c’est via ce lien, et celui de 2015 au X-T1 c’est sur ce lien là)

 

Avec quoi je travail aujourd’hui ?

 

Pour le moment, je dispose de deux boitiers :

• X-T1 édition graphite silver
• X-Pro 2 noir

Ainsi que 3 objectifs :

• 16-55 f/2.8 (eq. 24-70 f/2.8)
• 23mm f/1.4 (eq. 35mm f/1.4)
• 60mm macro f/2.4 (eq. 90mm macro f/2.4)

 

Au vue du prix des batteries « officielles » je fais comme quand j’étais chez Nikon, j’achète du « no name » sur Internet, à savoir des batteries ayant la même puissance (en mAh) et le même format. Compatible à 100%, je n’ai jamais eu de soucis depuis 2008 avec 6 appareils différents et des dizaines de batteries no-name.

Pour mes Fuji, j’en ai toutefois un peu plus. L’autonomie des hybrides étant moins bonne (point négatifs, 2 à 3x moins bonne qu’un reflex haut de gamme) j’ai prévu un petit stock. Pour 40€ d’investissement environ j’ai eu droit à 5 batteries en plus des deux que j’ai eu avec les appareils, soit un total de 7 batteries. De plus, j’ai eu un chargeur avec le X-T1 et un chargeur avec le X-Pro 2 donc j’ai de quoi faire.

Concernant mes objectifs, le 16-55 me sert beaucoup quand j’ai besoin d’une optique ultra réactive (elle dispose d’un moteur intégré et ultra silencieux) ainsi que d’un très grand angle.

Le 23mm est quasiment H24 sur mon X-Pro 2. Sa grande ouverture de f/1.4 en fait une optique idéale pour moi. Elle est certes un peu plus lourde, plus cher, et plus volumineuse que mon ancien 35mm, mais elle est surtout bien plus réactive et sa bague qui permet de passer d’un clic du manuel à l’AF est juste géniale. Si un jour je change cet objectif c’est uniquement si, à l’image du 35mm, Fuji sort une « V2 » de cette optique plus fine, plus petite et plus réactive.

Enfin, le 60mm me sert quand j’ai besoin de photographier d’un peu loin, pour de la macro (normal après tout, c’est une optique macro) ou bien pour mes portraits posés. En effet, cette optique a une qualité incroyable. Achetée une bouchée de pain sur un forum fujiste, je ne l’ai jamais regretté. Le piqué est énorme, elle est petite, discrète et se transporte facilement. C’est d’ailleurs ma plus longue focale.

 

 

Et la discrétion ?!

 

Quand je parle de ce gain de discrétion apporté par l’hybride et en particulier les Fuji (à défaut de connaitre aussi bien les autres marques), je ne fais pas que référence au gabarit de l’appareil. Souvenez-vous, en début d’article je disais faire du reportage. C’est un domaine dans lequel la discrétion a un rôle primordial. Si beaucoup de photographes loupent leurs reportages ce n’est pas forcément à cause de leur non-capacité à s’adapter rapidement à des situations/lieux différents (quoi que..), mais parce que les gens les voient arriver à des km et qu’ils font un bruit pas possible.

Prenons l’exemple ci-dessous. Mon X-Pro 2 et le Mark I de Canon d’un collègue (big-up Jerem !).

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Visuellement, l’aspect n’est déjà pas le même. Un X-Pro 2 (ou même un boitier fuji en général) a un look argentique qui ne fais pas « peur ». Les gens l’associent inconsciemment à la pellicule, et donc pensent à papier, livre, chambre noir, tirage… Tandis qu’avec un gros reflex numérique noir ils pensent directement à droit à l’image, Internet, voyeurisme etc. Ils n’auront donc pas les mêmes réactions.

De plus, le gros avantage supplémentaire sera son déclencheur électronique. En effet, la plupart de leurs appareils vont disposer d’un déclencheur mécanique (traditionnel) et d’un électronique. L’avantage c’est le travail des deux en concerts. Le déclencheur électronique a l’avantage d’être COMPLETEMENT SILENCIEUX ou personnalisable en changeant le son du déclencheur parmi les quelques proposés dans l’appareil. Le volume de celui-ci est également paramètrable. Je vous jure qu’en mariage, cérémonie, ou soirée calme, c’est un énorme avantage.

D’ailleurs, si un jour vous regardez le film « L’Épreuve » qui parle d’une correspondante de guerre vous verrez de quoi je parle. Elle photographie un moment très solennel à un moment où il n’y a pas un bruit et elle shoot avec de courtes rafales avec son 1DX. On entends RCLSH RCLSH RCLSHHH sans arrêt, c’est vite pénible. En attendant, je vous montre une vidéo qui compare le bruit que peut faire un X-Pro 2 et un Canon 5D Mark I côte à côte.

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Je suis également convaincu que ce mode m’a d’ailleurs tiré plus d’une fois du pétrin lors de reportage en émeutes. Qu’on le veuille ou non, un reflex ça fait énormément de bruit quand on prends une photo. Donc le gars en face qui casse une vitrine a coup de barre de fer 2m devant vous est susceptible de l’entendre. Et la barre de fer il peut vous la mettre là où il pense si il en a envie. L’avantage de passer en électronique à ce moment là c’est de devenir une ombre. Invisible et discret, personne ne vous entends prendre la photo.

 

Des molettes ? Beurk !

 

Pourquoi beurk ? Les molettes, en plus de rajouter un cachet particulier sont vraiment pratique. Bien entendu il faut un peu de temps pour s’y habituer, mais c’est bien plus facile et agréable à utiliser que les menus numériques des reflexs. Ça change d’un fuji a un autre, mais en général il y a presque toujours la bague de diaphragme directement sur l’objectif, et les molettes d’ISO et vitesse sur les boitiers. C’est super appréciable. Les principaux détracteurs n’ont jamais essayé d’utiliser ces appareils.

 

Moins de rafales, et alors ?

 

Avantage et/ou inconvénient, les hybrides sont moins véloces que les reflexs et prennent donc des rafales moins importantes. Mais à 8 images par seconde sur les haut de gamme, ce n’est pas ridicule non plus. D’autant que je ne travail pas en rafale à titre personnel. D’une part ça prends de la place sur la carte SD, ça retarde aussi le traitement/trie par la suite, et surtout je préfère travailler au coup par coup afin de mieux travailler mes cadrages.

Et le plein format ?!

 

Oui, je suis d’accord avec vous. Moi aussi ça m’ennui de ne plus avoir de plein format. Contrairement à d’autres marques (Sony, Leica..) Fujifilm garde uniquement du capteur APS-C dans ses appareils. Je trouve ça dommage. Ça se ressent sur les bokeh, et oblige à toujours convertir ses objectifs à l’achat. Quoi qu’ils font un effort, au lieu de sortir un 70-200 f/2.8 à convertir, ils ont sortis un 50-140 (qui équivaut à un 70-200 en plage) qui ouvre également à f/2.8. Pareil pour le 16-55 qui équivaut au 24-70 ouvrant lui aussi à f/2.8.

D’un autre côté, il faut voir les points positifs. Un appareil plein format nécessite des objectifs généralement plus couteux, et un appareil plus volumineux. Et oui, il faut bien le caser quelque part le cm qu’on gagne en largeur et en hauteur. Je ne sais pas si vous avez déjà regardé une vidéo de démontage d’un x100s ou d’un X-Pro 2, mais il n’y a pas un seul mm de libre à l’intérieur. C’est pire que sous le lit d’un adolescent. Du coup, ce volume supplémentaire se traduit aussi par un poids supplémentaire, et un prix global de l’appareil plus élevé.

Toutefois, le boitier délivre quand même des images de super bonne qualité. En témoigne les bokeh des images prisent avec le X-T1 et le 60mm ci-dessous.

 

 

La photo ci-dessous a été prise lors de la répétition d’un groupe de hard rock avec le X-T1 et le 35mm f/1.4 :

 

 

Ce qui est cool aussi, c’est de pouvoir « personnalisé » un peu son appareil. Là où tous les autres reflexs vont se ressembler. J’en ai vu pas mal retirer le caoutchouc-aspect-cuir noir qui fait le tour de l’appareil pour en mettre un d’une autre couleur. Attention toutefois, c’est irréversible et si vous ne savez pas ce que vous faites le résultat risque d’être peu attrayant. Au delà de ça vous pouvez ajouter des demis-étuis en cuir (ou simili), des boutons de déclenchement que vous changés à volonté, des repose pouce etc.

 

 

Ci-dessous, et toujours sur mon X-PRO 2, on peut observer le bouton rouge (entre 3 et 25€ sur Internet selon les marques, matériaux (plastique, bois..), vendeurs…) que j’ai voulu creux. En effet, on vois qu’il est creusé vers l’intérieur. L’avantage c’est que ça permet de bien caler son index. Il existe aussi le même genre mais bombé, plus facile pour déclenché à la va vite ou en photo de rue. On exerce une pression plus simplement. (Oui, le choix d’un bouton est un art !)

 

 

J’ai aussi ajouté un repose pouce trouvé 8€ sur Internet. Bon, lui, il ne sert pas à grand chose en vrai. Mais j’adore son côté « mécanique argentique ». De plus, n’utilisant jamais de flash externe, je ne suis pas dérangé par le fait qu’il se fixe sur la griffe flash (et au pire, ça s’enlève). Puis finalement, il joue quand même son rôle de « repose pouce ». Ça reste agréable, même si l’ergonomie du X-Pro 2 est différente (et mieux pensée) que celle du x100s pour lequel le repose pouce était vraiment un réel confort.

Le post-traitement ?

Le seul vrai inconvénient, c’est les logiciels. Fujifilm a conçu son propre capteur différent de tous les autres sur le marché. Bien que se soit sa force, c’est aussi un réel problème avec la plupart des logiciels qui ne sont pas optimisés pour. Je ne dis pas que les fichiers ne tournent pas dessus, mais ils sont beaucoup BEAUCOUP plus lent.

Je le réalise à chaque fois que je travail avec d’autres photographes (des reporters dans des salles ou auprès de mes copilotes du Hellfest) les .RAF des Fuji doivent être environ 30% plus long à s’importer et à être traiter par Lightroom. Alors bien entendu, c’est logiciel. Donc à terme ça sera corrigé. Mais le problème est suffisamment gênant pour être relevé.

Ajoutons également, et je le dis par transparence, que le X-Pro 2 qui vient de sortir est monté en 24 mpx. Ça pourrait dire qu’à terme, les autres boitiers de la marque délaisse le 16 pour du 24 mpx puisque ils passeraient eux aussi sur le X-Trans III qui équipe cet appareil. Alors si vous venez d’un Nikon/Canon qui en faisait 12, déjà ça sera 2x plus long (normal, les fichiers sont 2x plus gros) mais la différence de performance sera flagrante.

Le capteur ?

En parlant capteur justement, le X-Trans fait des merveilles, en particulier dans la gestion du bruit. Auparavant bridé à 6400 ISO en format RAW, la 3ème génération inaugurée par le X-Pro 2 (la première venant du X-Pro 1) permet d’atteindre 12800 ISO dans ce même format. Le bruit numérique est vraiment faible même à cette valeur là. C’est incroyable, vraiment.Et ne me dites pas « personne ne va jusque là » parce que tous les photographes ne travaillent pas dans le confort d’un studio entouré de gros spots.

Au delà de ça, les JPEG sont juste top en terme de qualité, bien supérieur à ceux des concurrents. Bien entendu on reste en dessous d’un RAW en qualité, mais ça reste du JPEG. Quand on a besoin de transférer du JPEG brut à un éditeur ou un client parce qu’il en a besoin le plus vite possible ça reste une excellente solution. (Au pire, faites du RAW + JPEG ;) )

L’autre force, ce sont les filtres couleurs. Fuji a en quelque sorte « numériser » ses vieilles peloches, à savoir le Provia / Velvia / Astia / Classic Chrome / Acros (monochrome) disponible directement dans l’appareil pour appliquer sur un JPEG à la prise de vue (et donc en temps réel dans le viseur) ou bien récupérable sur Lightroom pour modifier à notre guise. Un vrai plus ! Du coup aujourd’hui, je ne travail que au Classic Chrome. Il désature légèrement les couleurs et renforce les tons sombres.

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Le parc optique ?

Les utilisateurs d’appareil Sony vont nous envier je pense. Oui, Fujifilm a moins d’objectifs que Nikon ou Canon. Mais si on calcul bien, Fujifilm n’a commencé sa gamme X qu’en 2012 avec le X-PRO 1, là où Nikon et Canon on commencé il y a plusieurs décennies. Il faut donc comparé ce qui est comparable.

 

Avec un peu plus de 20 objectifs couvrant tout de 10 à 400mm, le parc optique commence à bien s’étoffer, au points que la marque a commencé à améliorer celle-ci au lieu de la remplir à la chaine. J’entends par là, à sortir des versions différentes des objectifs (un nouveau 35mm f/1.4, un nouveau 56 f/1.2 par exemple). Ils sont aussi dans la fignolation en sortant des objectifs particuliers comme le 90mm f/2 qui est grandiose en portrait ou le prochain 120mm f/2.8 macro.

Les objectifs commencent aussi à sortir de manière stabilisés et tropicalisés à l’image des boitiers haut de gamme qui le deviennent (X-Pro, X-T…).

En référence je pourrais citer le 16mm f/1.4 tropicalisé qui est excellent, le 35mm f/2 qui est un foudre de guerre, le 60mm macro bien entendu pour sa qualité d’image, et le 50-140 f/2.8 et le 100-400 f/4.5-5.6 dans la catégorie gros calibre. Bien entendu je ne vais pas tout citer, mais la liste des optiques de qualité est longue.

Si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est que vous avez soit des besoins très particulier, soit que vous êtes très (trop ?) pointilleux. Encore une fois n’oubliez pas, il y a 4 ans il n’y avait rien. C’est un exploit énorme d’avoir commercialisé autant de produits si qualitatif en un temps si cours.

Bilan ?

 

Alors au final, quels sont les + des ces appareils de chez Fujifilm ?

• Le look
• La compacité
• La légèreté
• Les performances ISO (le capteur X Trans III excellent !)
• Les JPEG quasi parfait
• La qualité d’image
• Les optiques de très haute qualité
• Le déclencheur électronique
• Le prix
• Le double viseur optique/numérique
• Le look (encore !)

Et forcément, quels sont les moins ?

• Toujours pas de plein format
• L’autonomie (300/400 vues)
• La réactivité (Meilleure mais pas encore au niveau d’un reflex)
• La connectique (toujours pas d’USB 3, même sur le X-Pro de Mars 2016 à 1800€)
• Le prix

 

Finalement comme pour tout, c’est à chacun de se faire une opinion sur la chose. Personnellement je ne regrette pas, et c’est d’ailleurs la raison qui m’a fait acquérir le X-Pro 2 tout juste commercialisé en France. Si vous voulez allez plus loin dans le détail, je vous invite à lire cet article : Test du X-Pro 2 que j’ai rédigé, ainsi que mes articles dédiés au X-T1 + son 35 mm f/1.4, au 23mm f/1.4, au 16-55 f/2.8 et enfin du 60mm macro f/2.4.

Mais si vous recherchez la légèreté pour du voyage ou à cause de l’âge (oui, même moi à 24 ans ça me soulage d’avoir 3x moins lourds autour du coup), un boitier avec du charme, et de la discrétion, n’attendez plus.