REPORTAGE
NANTES / 12 SEPTEMBRE 2017
RETOUR SUR LA JOURNEE DE MANIFESTATION
Prévue initialement pour 14h30, celle-ci a commencé tardivement aux arrêts de Commerce avec presque 1h de décalage sur le programme annoncé. Le cortège a démarré encadré fermement par divers groupes. Les non-habitués pourraient facilement se perdre tellement il y a de noms/logos/syndicats. J’ai d’ailleurs entendu à plusieurs reprises de personnes se demander ce que voulait dire tel ou tel sigle.
Au loin, on pouvait entendre différents slogans de syndicats ou de manifestants sur des mégaphones, parfois couverts par les chants de manifestants. Le Président Macron en a pris pour son grade, mais rapidement certains chants ayant déjà raisonnés dans les rues de Nantes ont de nouveau été entendus. « Nantes, debout, sou-lève toi » et « Police par-tout, justice nul-part » par exemple.
Vers 16h le cortège est passé devant la préfecture où de nombreux appels au calme ont été fait par les membres de la CGT qui était en tête de cortège, ce qui n’a pas empêché quelques bouteilles pleines de peinture d’éclater pour repeindre les murs mais la provocation s’est arrêtée là. Quelques phrases ont également été tagées sur les murs de la préfecture.
Le groupe a ainsi progressé pacifiquement de rues en rues en passant le long de la fête foraine pour rejoindre Bouffay, là où les premiers échanges avec les forces de l’ordre ont commencé. Plusieurs grenades assourdissantes et des lacrymogènes ont été utilisés d’un côté alors que de l’autre, quelques bouteilles et des pierres ont été jetées.
Plus tard, le McDo près de Bouffay a vu sa vitrine redécorée, peinte, et endommagée à plusieurs endroits. À ce moment là, une série de petites charges ont été menées de la part des forces de l’ordre pour faire évacuer la zone. J’ai aperçu deux interpellations à ce moment là. le gaz lacrymogène était très dense et abondant, il était difficile de garder les yeux ouverts pour prendre des photos. Je n’avais qu’un demi masque à gaz (j’en ai perdu une partie en escaladant une barrière pour échapper à des lacrymogènes) et rien pour protéger les yeux. Photographier sans ces derniers n’est pas évident.
Bien plus tard, vers 17h30, les manifestants les plus audacieux ont joués au jeu du chat et de la souris avec la BAC près de la FNAC et du square Jean-Baptiste Daviais où là encore des interpellations ont eu lieu et où j’ai pris un tir de je-ne-sais-quoi dans le bras droit. Disons que c’est l’inconvénient de travailler à 28mm en focal fixe, mais je ne lâcherais pas mon Leica pour autant.
J’ai été vraiment très surpris par le déroulement de la journée. J’ai connu Nantes dans tous les états possibles et je n’avais que rarement vu une manifestation aussi calme. En effet, très peu de choses cassées (Je n’ai vu qu’un panneau publicitaire brisé), et en dehors des quelques tags/peintures de la préfecture et du McDo de Bouffay, c’était relativement tranquille. En revanche, une chose m’a vraiment surpris : le silence de la marche. Par moment, aucun bruit. Personne ne parlait, aucun chant, aucun cris, juste une « marche silencieuse ». C’était surprenant car quand je me retournais, je ne voyais pas une rue à moitié vide, mais des milliers de personnes ! Ça donnait un petit coté « irréel » à la scène. Le centre ville a été totalement épargné, et les différents syndicats ont proposés quelques petites choses (boissons, nourriture) en plus d’un bon encadrement.
Evan FORGET
REPORTAGE
NANTES / 05 AVRIL 2016
Un carnage.
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Souvent, on me reproche d’employer le terme d’émeute dans mes publications, probablement parce que les gens n’aiment pas être assimilés à la violence du terme. Toutefois, c’est bien de ça qu’il s’agit, encore plus quand on parle de la journée du 5 Avril 2016 sur Nantes.
Ce jour là, le rassemblement était prévu pour 15H Place du Bouffay. Arrivé là-bas avec mes copilotes de Studio Raw, Karl et Jérémie, nous avons tout d’abord été surpris par la moyenne d’âge. Facilement… 15 ans, et avec beaucoup de (jeunes) filles. Sur le coup, nous nous sommes mêmes demandés quelques instants si nous étions au bon endroit et pas sur la sortie de classe d’un collège local.
Très vite, l’organisation a été mise en place et les leader de la marche se sont fait entendre. Un important mouvement de foule a donné le signal de départ et l’ensemble a commencé à se déplacer.
Avec une marche rythmée par des individus au mégaphone, celle-ci a durée jusque vers 16h20. Pour le coup, nous nous sommes dis « Tiens, une manifestation qui sera calme« . Le groupe passait en effet de rue en rue sans problèmes particuliers (quelques insultes en apercevant les forces de l’ordre très discrètes pour le coup, celles-ci répondant par une ou deux lacrymogènes de temps en temps, Rue de Strasbourg et Place Graslin) pour finalement se réunir cours des 50 otages. C’est ici que tout à commencé.
Mais avant d’aller plus loin, il faut qu’on m’explique pourquoi est-ce que les filles présentes sortaient toutes un smartphone pour faire des selfies de groupe avec la bouche d’une forme étrange devant : la banderole, la foule, les arbres, des fumées… devant partout en fait. Un aliment ingéré par les parents dans les années 2000 aurait-il causé un trouble neurologique ou une perturbation de l’instant de survie ? Parce que ce syndrome du selfie, je l’ai constaté toute la journée, même au plus fort des débordements.
Arrivé donc cours des 50 otages, j’ai entendu au loin un bruit de métal. Quelque chose qui était frappé, scié même. Sans comprendre, je m’y suis dirigé. Ce n’était pas très dur à trouver, le bruit était fort, et la foule regroupée au même endroit. En arrivant sur les lieux, j’ai croisé un camarade photographe qui m’a dit “Ne va pas là-bas, j’ai essayé je me suis fait jeter je n’ai pas pu prendre de photos”. Alors moi, qu’ai-je fait, eh bien j’y suis allé.
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Le spectacle était aussi gratuit que violent. Des jeunes sciaient le rideau de fer d’un bâtiment pour frapper la vitrine à coup de pieds et de mobilier urbain. La caméra de sécurité présente au dessus a été entièrement détruite par quelqu’un ayant grimpé le mur pour pour s’y attaquer intentionnellement.
Il a bien fallu 10 minutes aux forces de police pour arriver à l’autre bout du cours des 50 otages et tirer des lacrymogènes pour disperser la foule. Cette première dispersion m’a littéralement fait tombé sur le cul. C’était du grand n’importe quoi. Des cris d’ados n’ayant pas encore mués un peu partout se mélangeaient avec les cris de gamines insouciantes qui rigolaient du moment présent.
Je sais que je suis très dur et que mes mots semblent agressifs. Mais on parle quand même d’une manifestation qui part en importants débordements, entouré de gens qui ne demandent qu’à frapper du CRS ! Ce n’est pas une promenade de santé, l’endroit est dangereux et ces ados n’en ont pas conscience. Ils n’ont aucune protection, ni masque ni lunettes, et je ne donnerais pas cher d’eux à la première altercation avec les forces de l’ordre.
A partir de cette première dispersion, le cortège c’est réuni pour remonter le long de rues suffisamment larges pour accueillir confortablement la foule. Un grand détour a été fait en passant par Place Royale avant de retourner au cours des 50 otages, détruisants (encore) les abris bus et arrêt de tram de Commerce.
Les forces de l’ordre présentes au niveau de gare sud sont intervenus avant que l’important groupe de casseurs soit arrivés à sa hauteur, et ceux-ci sont retournés cours des 50 otages à 17H30. C’est là que le carnage a commencé.
De très nombreux bâtiments ont été saccagés, essentiellement des banques, des assurances et des terrasses de restaurants. A ce moment là, le nombre de casseurs devait se porter à 50%. Ce qui est énorme, car d’habitude nous sommes plus proches des 5%. Mais pas ce 05 Avril. Non, ce 05 Avril, c’était un débordement prévu, c’était la volonté de détruire et de saccager, c’était la jeunesse qui voulait “se faire entendre” en montrant qu’elle “n’est pas contente”.
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Ça, en dehors des quelques témoins photographes que nous étions, personnes n’en aurait jamais parlé. L’endroit était bien trop dangereux pour les caméras traditionnelles, et surtout, ce n’est pas que ce que la “Presse Française” souhaite montré.
Je dois avouer d’ailleurs qu’avec mes copilotes, nous n’étions pas fier. Mais pas fier DU TOUT. A n’importe quel moment un gars pouvait se retourner, un gars bien chaud, et prendre peur en voyant notre appareil, pensant que nous prenions en photo son visage pour le dénoncer aux forces de l’ordre. Mais non, sincèrement, on s’en moque de photographier des visages, nous ne sommes pas là pour ça.
Il faut bien comprendre une chose, c’est la situation du photographe sur le moment. Soit on collabore, c’est à dire on floute les visages et dans ce cas nous sommes complices des coupables et sujets a des problèmes en justice alors qu’au final, nous n’avions rien fait de mal, soit on fait ce pour quoi nous sommes là en prenant nos photos. Il faut bien garder à l’esprit qu’ils (la police, ndlr) n’ont pas besoin des photographes pour ça. Entre la BAC qui filme, les murs de CRS avec les caméras à fort zoom, les caméras de surveillance, les hélicoptères et les centaines de personnes avec des smartphones qui balancent tout ça sur YouTube, Facebook, Instagram à coup de hashtags, croyez bien qu’ils vous ont déjà à l’oeil depuis le début des débordements. De plus, si vous n’avez rien à vous reprocher… Pourquoi se plaindre.
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Les choses sont ensuite allées de pire en pire.
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Après le saccage causé cours des 50 otages, un groupe de plusieurs centaines de casseurs a remonté la route jusqu’au pied de la tour de Bretagne.
A ce moment là, naïvement j’ai cru qu’ils étaient calmés. Il est vrai que nous n’entendions plus personnes hurlé depuis près de 20 minutes, et je me souvient m’être dis « c’est bon, le paroxysme est passé, les mecs se sont calmés et vont se disperser« . Ahahahah. Quel naïf que je fût.
Traversant la place sur laquelle ils étaient, les casseurs sont passés devant un magasin Go Sport. En passant devant, là encore je me souviens m’être dit « C’est étrange, chauds comme ils sont, ils n’ont pas encore touché au magasin entièrement vitré. Pourtant un casseur est attiré par une vitrine comme un moustique par la lumière un soir d’été« .
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Finalement, quelques pierres ont été lancées jusqu’à la pierre de trop, celle qui déclencha tout. Un projectile plus gros que les autres, lancé un peu plus fort sur une parois peut-être plus fragile a causé une destruction immédiate et un engouement de la jeunesse qui c’est alors précipité pour détruire le plus de vitres possible, allant même jusqu’à jeter un cocktail molotov sur le magasin.
Plusieurs dizaines d’individus sont alors entrés dans la boutique pour voler de nombreux accessoires. Je me souviens avoir vu quelqu’un partir avec un vélo, sous le regard désemparé des employés impuissants. De nombreuses paires de chaussures volaient au dessus de ma tête, alternant avec les pierres.
Tout le monde n’est toutefois pas non plus à mettre dans le même panier. Dans le lot, il y avait des individus qui cherchaient justement à éviter les vols et à faire obstacles, empêchant les pillages en s’opposant à visage découvert en cherchant à faire entendre raison. Ceux-ci se faisaient rapidement prendre à partis, et malgré eux tout continuait.
Il y avait même des adolescentes qui venaient se prendre en selfis devant les vitrines brisées et les flammes du cocktail molotov. Certaines prenaient même toute la scène en vidéo.
Au final, j’ai été très surpris que ça aille jusque là. Habituellement les casseurs « cassent » mais ce ne sont pas des pillards. D’où ma surprise du moment.
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C’est là que pour nous, moi et l’un de mes copilotes, ça fût le moins drôle. Nous avons suivi un groupe de casseurs dans le centre des ruelles de Nantes dans lesquelles nous avons été pris en tenaille par les forces de l’ordre qui ont simultanément gazés les deux côtés de la rue. De là, toutes les personnes ont été contraintes à être mis à terre.
Nous autres photographes (les deux seuls présent à cet endroit là) n’avons pas non plus échappés à la règle de l’arrestation en bonne et due forme. Nos sacs photos ont été fouillés, contrôle de papier, confiscation de matériel de protection, fouille au corps, visage filmé par caméra, immobilisation de 20 minutes bref, la totale. Comme quoi, manifestant ou non, nous sommes tous logés à la même enseignes.
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Il aura finalement fallu que le soir arrive pour que l’ensemble des casseurs (à 5 ou 6 exceptions prêts) abandonnent les rues et laissent place à ceux qui manifestent « officiellement ».
Malgré tout ça n’a pas suffit. Place du Bouffay vers 21H15, lieu et heure où tout le monde festoyait en paix, une ligne de force mobile est arrivée et à entamé une « dératisation » des lieux en essayant d’évacuer la place. A mon sens, avec 3 lacrymogènes en 5 minutes il n’y aurait plus eu personnes, mais ils ont préférés avancer, et ce qui devait arriver arriva. Les quelques casseurs encore présents sont sortis de l’ombre et ont lancés une grande quantité de projectiles sur les forces de l’ordre. Les manifestants pacifiques présents ont alors formés une chaine humaine devant les forces de l’ordre pour faire stopper le lancement de projectiles.
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Finalement, en dehors de très nombreuses dégradations causées par de jeunes adolescents dans la grande majorité, il n’y a eu aucun corps à corps violent avec la police qui est restée presque invisible toute la journée. Trop peut-être, aux dires des commerçants excédés qui se sont sentis délaissés. Un jeune a semble-t’il reçu un tir de flash au visage, j’ai aperçu une photo circulé mais je n’ai rien vu moi-même en dehors de quelques morceaux de projectiles à terre place Graslin.
Enfin, je conclurais cette page par un petit paradoxe. Les gens veulent que nous montrions des photos de paix, de sourires, ou encore de joie lors de rassemblements comme celui du 05 Avril sur Nantes.
Mais quand tout va bien, ils nous empêchent de prendre des photos, même de choses banales (jongleurs, danseurs…) en disant « pas de photos ! » / « pas de visage » / « droit à l’image ! ». Le paradoxe étant qu’après, ces même personnes nous reprochent de NE PAS publier de photos de gens heureux./Je veux bien comprendre certaines craintes, mais quelles sont les risques à publier la photo de quelqu’un qui jongle ou qui danse ? On ne parle pas là de quelqu’un commettant un acte illégal.
Maintenant, comment faire. Doit-on « voler » nos photos en les prenant sans autorisation et en prenant le risque de jouer le tout pour le tout lors de la phase de publication ? Doit-on taire les événements et écouter ensuite les gens se plaindre sans rien pouvoir dire du fait qu’aucun de leurs combats ne soit médiatisés et que l’état cherche « à taire leurs mouvements » ?
Je vous laisse méditer là dessus.
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Ci-dessous, je vous invite à découvrir la galerie contenant une centaine d’images de la journée. Pour information, les photos ont été prises dans leur intégralité avec un Fujifilm X-Pro 2 et un 23mm f/1.4. Portant également une Apple Watch, celle-ci m’a indiqué qu’avec mes camarades, nous avons parcourus la distance de.. 21,87 kilomètres entre 14h30 et 22h10. Je comprends mieux les courbatures du lendemain !
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REPORTAGE
NANTES / 31 MARS 2016
J’ai raté beaucoup de choses ce Jeudi 31 Mars. En raison d’un impératif, je n’ai pu me rendre dans le centre de Nantes qui était encore bouclé à 19h qu’en soirée, et pour une heure environ seulement.
Le bilan de la journée a été très lourds, avec de nombreux véhicules brûlés et magasin dont la vitrine a été saccagé. Des rues entières furent barricadées et à ces dernières, le feu fût mis presque systématiquement.
De nombreux blessés et quelques interpellations sont également à souligner. De mon côté, j’ai rejoins un groupe d’opposants assez violent en soirée au niveau des Machines de l’Île. J’ai réussi à contourner les forces de l’ordre qui chargeait le pont pour pouvoir me glisser auprès d’eux et tirer ces quelques rares images.
REPORTAGE
NANTES / 20 FÉVRIER 2016
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Manifestation « calme » sur Nantes ce 20 février 2016. Habitué à ce que ça parte assez vite dans les tours, la manifestation était encadrée d’une main de fer par des personnes qui ne toléraient pas les violences et destructions de biens.
Il y a bien eu quelques fumigènes lancées de la part des forces de l’ordre (très discrets cette fois) quand ils se sont retrouvés face à face avec le cortège, et quelques manifestants qui ont dégradés des bâtiments, mais ce n’est absolument pas représentatif, le cortège était calme dans sa grande majorité. Un peu d’accordéons a même résonné de temps en temps.
En revanche, la pluie, et le peu de mouvement (en dehors d’une marche…) font qu’il n’y a que très peu de photos, il n’y avait pas matière. Les portraits sont proscrits, les participants ayant « peur » des appareils photos et refusant d’être photographiés.
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REPORTAGE
NANTES / 21 FÉVRIER 2015
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Le 21 février 2015 sonnait comme la date anniversaire de l’année précédente, année qui avait connu des débordements intenses et dont j’ai couvert l’événement, mes photos étant publiées sur ce site même.
Le début de manifestation était paisible mais celle-ci a rapidement débordée sur des affrontements nombreux mais de courtes durées. Les forces de l’ordre étaient préparés et les canons à eaux poivrés étaient nombreux.
Ce fût également pour moi l’occasion de tester le Fujifilm X-T1 et le 35mm f/1.4 tout au long de cette journée. L’objectif n’étant pas un des plus véloces de la marque Fujifilm (bien au contraire) c’était un challenge personnel.
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REPORTAGE
NANTES / 22 NOVEMBRE 2014
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Le 22 Novembre, une courte et « calme » manifestation eu lieu dans Nantes, à peine deux semaines après les débordements de la manifestation du 1er Novembre. Un jeu du chat et de la souris a été lancée dans les rues de la ville entre le cortège et les forces de l’ordre. L’air était remplis de tensions, mais heureusement, de nombreux pacifistes étaient présents et se sont joints aux forces de l’ordre (image 6).
Toutefois, quelques débordements ont éclatés cours des 50 otages où les provocations des manifestants se sont intensifiés. Des véhicules armées de canon à eaux poivrés se sont avancés pour disperser la foule. La marche dura environ 4H, le reste fût de la dispersion sur le nid des opposants agressifs.
A la fin, seul quelques opposants pacifistes assis au milieu de ronds-points furent évacués.
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REPORTAGE
NANTES / 22 FÉVRIER 2014
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Le 22 Février 2014 est une date qui restera longtemps en mémoire des Nantais. Ce jour là, de très larges débordements ont eu lieux, et les blessés furent nombreux. Le centre de Nantes (Cours des 50 otages) fût barricadé par une haute muraille des forces de l’ordre (image n°3) que des tracteurs ont tentés d’enfoncer avant d’aborder les combats au corps à corps sur Hotel Dieu, Commerce, et dans les ruelles alentours. Tout ceci dura près de 6H.
De nombreux actes de vandalisme ont été relevés, de nombreuses vitrines, voitures et bien publics ont été ravagés. Malgré tout, « La brigade des Clowns« , que je tiens à saluer, a fait acte de bravoure en manifestant pacifiquement au plein milieu des débordements, en posant des cœurs en papiers, et en répliquant aux tirs de grenades par des danses.
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REPORTAGE
NANTES / 1er NOVEMBRE 2014
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Cette manifestation, celle du 1er Novembre, est la première depuis celle du 22 Février 2014 qui fit de nombreux blessés, comme je le raconte ici. Les tensions entre les deux belligérants étaient énorme, et c’est Rue de Strasbourg que le conflit a éclaté. Là encore, plusieurs personnes furent gravement blessé lors d’affrontements durant presque 7H.
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